Ce n’est pas du point de vue fiscal qu’un contrat d’assurance vie représente des avantages mais plutôt pour la capacité à transmettre un capital à son époux(se).
En effet, même si les sommes revenant au bénéficiaire du contrat ne font pas parties de la succession de l’assuré décédé, il n’est pas question de partager le capital reçu avec quelconque autres héritiers. L’assurance vie permet de transformer un bien commun en un bien propre, cette solution est plus économique qu’un changement de régime de mariage.
Pour garder la faculté de pouvoir gratifier ses enfants, il faut pouvoir souscrire à plusieurs contrats en même temps et donc avoir des sommes relativement importantes à investir. Dans ce cas, ceci permet de diversifier sa mise sur des contrats distincts et donc, de diluer le risque.
Il est possible de détenir plusieurs contrats puisque la loi ne fixe pas de limite aux nombres d’assurances vie auxquels on souhaite souscrire. Ceci peut être vu comme facilité la tâche au conjoint pour pouvoir favoriser ses enfants, puisque à chaque contrat le conjoint est désigné comme premier bénéficiaire et les enfants en second. Au décès du souscripteur, le conjoint à la possibilité de renoncer au capital et ce seront donc les seconds bénéficiaires, les enfants, qui pourront hériter du capital.