Rentrée universitaire 2022/2023 : le montant des droits d’inscription restent inchangés

rentrée universitaire 2022

Le montant des frais d’inscription pour l’année universitaire 2022/2023 sont désormais connus. Toujours indexé sur l’inflation, leur montant est défini par arrêté conjoint du ministère chargé du Budget et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Pour la prochaine rentrée, ces frais restent inchangés, et ce, pour la 4e année consécutive. Comme pour l’année précédente, les tarifs sont prévus pour les étudiants français, européens et étrangers. Les établissements consulaires et privés sont quant à eux libres de définir leurs frais d’inscription.

Les mêmes frais pour les Français et les étudiants européens

Des frais à taux pleins

Cette année encore, les frais d’inscription à la faculté sont identiques pour les étudiants français et les ressortissants des pays européens. En revanche, les coûts varient en fonction du diplôme préparé, à savoir :

  • 170 euros pour une formation dans le cadre d’une licence,
  • 243 euros pour un cycle en master,
  • 380 euros pour une année de doctorat, et
  • 601 euros par an pour un cursus en formation d’ingénieur auprès d’un établissement sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur.

Les droits à taux réduits

Lors de sa première inscription, l’étudiant règle obligatoirement ces droits à un taux plein. Cependant, les droits à taux réduits s’appliquent en cas d’inscription en vue de la préparation d’un diplôme supplémentaire. Les frais d’inscription à taux réduits sont donc de :

  • 113 euros pour les diplômes en cycle de licence,
  • 159 euros pour les diplômes en master,
  • 253 euros pour un cursus de doctorat et d’habilitation à diriger des recherches, et
  • 401 euros pour un diplôme d’ingénieur.

Quelques exceptions

Certains étudiants ont le privilège d’être exonérés des frais d’inscription à l’université. Il s’agit notamment des étudiants boursiers et des pupilles de la nation. Pour ce second profil, la présentation d’une attestation de la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales est indispensable. D’autres cas d’exonération sont également possibles, notamment pour les étudiants réfugiés ou en recherche d’emploi, à condition d’en faire la demande. Des conditions spécifiques doivent tout de même être respectées. Les établissements concernés doivent faire en sorte que ces cas particuliers ne doivent pas représenter plus de 10 % des étudiants inscrits. Le nombre d’étudiants boursiers et de pupilles de la nation n’entre pas dans le calcul de ce pourcentage.

Les dépenses annexes

La contribution de vie étudiante et de campus

En plus du droit d’inscription préalablement cité, chaque étudiant se voit également dans l’obligation de verser ce qu’on appelle la CVEC. Il s’agit de la contribution de vie étudiante et de campus devenue obligatoire depuis la rentrée universitaire 2018-2019. Pour la troisième année consécutive, aucune modification n’a été apportée sur le montant de cette contribution. Pour l’année universitaire 2022/2023, le montant de la CVEC est de 95 euros. Le paiement se fait sur la période fin août/début septembre 2022. Il s’agit d’un montant annuel.

La couverture santé

Pour l’année universitaire 2022/2023, les étudiants ne se voient plus dans l’obligation de payer la mutuelle étudiante. À titre de rappel, la cotisation pour l’affiliation à la Sécurité sociale étudiante n’est plus nécessaire, car le dispositif n’est plus opérationnel depuis le 31 août 2019. Il a été annulé depuis la rentrée 2018/2019. À la rentrée 2022/2023, les nouveaux étudiants doivent tout simplement rester affiliés à leur régime de Sécurité sociale. Le principe reste le même pour les étudiants qui ont déjà entamé leur cursus universitaire en 2021/2022 et qui ont basculé vers le régime de la Sécurité sociale.

Quid des frais pour les étudiants étrangers ?

L’arrêté du 11 mai 2022 modifiant celui du 19 avril 2019 relatif aux droits d’inscription dans les établissements publics d’enseignement supérieur précise également les frais qui s’appliquent aux étudiants étrangers. Si jusqu’à ce jour les tarifs restent les mêmes pour les étudiants français et les ressortissants européens, le principe n’est pas le même pour les étudiants étrangers. Depuis l’arrêté interministériel du 19 avril 2019 publié au Journal officiel du 21 avril 2019, les frais d’inscription pour les étudiants non-européens nouvellement inscrits sont beaucoup plus élevés. Pour la rentrée 2022/2023, ils s’établissent donc à :

  • 2 770 euros pour une formation en vue d’une licence, et
  • 3 770 euros pour un master ou un doctorat.

À noter toutefois que les étudiants qui ont déjà entamé leurs études en France avant l’entrée en vigueur de cette hausse ne sont pas concernés par ces tarifs.

Image : Dom Fou de Unsplash