C’est l’histoire d’une mère et de 3 filles qui s’opposent suite au décès du père…
Un homme fait rédiger un testament « authentique » par un notaire qui mentionne que son épouse et ses 3 filles sont bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie. A son décès, le capital du contrat d’assurance vie est versé seulement à son épouse… Ce qui n’est pas normal, selon ses filles…
L’objet du litige
« Si », répond leur mère : 10 ans après la rédaction du testament, par avenant au contrat d’assurance vie, leur père l’a désignée comme seule bénéficiaire, indiquant que si elle décédait la première, leurs filles seraient alors bénéficiaires. Or, au décès de son mari, elle est toujours vivante… Sauf que l’avenant n’est pas valable, lui rétorquent ses filles, puisqu’il n’a pas été effectué en la forme « authentique », comme le testament.
Le verdict
Mais le juge donne raison à leur mère : la modification des clauses bénéficiaires du contrat d’assurance vie peut tout à fait intervenir sans qu’il soit nécessaire que la désignation initiale et celle retenue par la modification soient effectuées avec le même formalisme.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 3 avril 2019, n° 18-13544
En partenariat en Weblex